De nombreuses randonnées sont possibles autour des sentiers des gorges de l'Allier à travers la Haute-Loire et la Lozère puisque vous traverserez Pradelles, un des plus beaux village de France. Saugues ou subsiste une imposante tour du XIIIe siècle et son histoire , Langeac capitale d'une ancienne baronnie qui a donné son nom à une maison jadis illustre, Brioude, ou la famille Mercoeur se distingue particulièrement, grâce à Saint Odilon ancien chanoine de Brioude mais surtout par l'abbé de Cluny époque (994-1049) etc.....Côté visites touristiques, les gorges de l’Allier possèdent de nombreuses découvertes historiques dans une nature encore intacte et sauvage. Cette aventure peut se faire à pied, en vélo en voiture, en train, à cheval en moto ou pendant un séjour de plusieurs jours parmi nous .
Souvenez vous de cette phrase de Robert Louis Stevenson
Nous sommes tous des voyageurs dans le désert de ce monde et le
meilleur que nous pouvons trouver dans nos voyages, c'est un ami sincère.
David GENESTAL
La fontaine Sainte Reine , vestiges d'un passé
oublié. Je vais tenter de vous raconter son histoire, du moins ce que j'en sais à ce jour. Je vais donc commencer par quelques photos et documents divers que j'ai eu dans les mains. L'histoire
raconte, qu'avec Saint Maurice, Sainte Reine contribuait à apporter joie et bien être dans les familles.
La légende veut que de passage à Saint Clément
hameau de Pradelles , il ne reste aujourd'hui une fontaine à sec , une église en ruine et un presbytère. Sainte Reine émerveillée par la beauté du paysage , se soit arrêtée et se soit baignée
dans les eaux transparentes du ruisselet du Mazigou tributaire de l'allier et au bout duquel s'élevait le village.
En reconnaissance du plaisir qu'elle avait
trouvé , Sainte Reine détourna un filet des eaux du ruisseau qu'on appelle à ce jour ( le trou des fades)
ce lieu est distant de 500 mètres de l'Allier
et à cette époque ici vivait 7 familles. Cet endroit à été crée au XI e siècle par les moines bénédictins de Langogne . Les légendes persistent sur ce lieu, On raconte que le trou des fades
rejoindrai le Mazigon distant d'un kilomètre ou qu'il serait relié à une abbaye de Langogne ou l'on peut voir encore la sortie, ou encore que ce serait un accès de fuite pour Pradelles situé à 3
km de ce lieu. Un habitant de Pradelles dit détenir de son grand père comme quoi le trou des fades serait une des entrées secrètes à l'Agartha . Quand on a posé la question à cet habitant , Qui
est l'Agartha ? Il a répondu je n'en sais rien, c'est mon grand père qui détenait cette phrase depuis longtemps.
Il continua en disant ! C'est peut être le nom
d'une très grande grotte , tellement grande qu'elle contient une mer et qu'une barque est nécessaire pour y circuler. Etonnant ! non ! :D Peut on établir un rapport avec les étranges galeries
découvertes dans le Verdon , creusées elles aussi par des nains ou des délicieuses créatures protégeants le trésor du temple . ;)
Pour ceux qui ne connaissent pas. Agartha
serait un royaume souterrain relié à tous les continents de la Terre par l'intermédiaire d'un vaste réseau de galeries et de tunnels. Cette croyance se retrouve dès l'Antiquité. Selon la légende,
il existe encore de vastes portions de ces galeries actuellement, le reste ayant été détruit par des glissements géologiques. Le mystère demeure quant à savoir où se trouvent les différentes
entrées de ces galeries ; entrées qui peuvent d'ailleurs ne rester ouvertes que pour un temps seulement.
En attendant découvrez cet endroit que
j'affectionne particulièrement pour sa beauté, son côté sauvage et secret.
Je continue mon histoire. Dans un seul but, ouvrir les yeux à nos randonneurs quand ils
passeront dans un endroit même sans honneur ni popularité business de notre région , C'est un fait acquis à l'histoire que les fontaines placées sous
l'invocation des saints du Christianisme étaient adorées par les Gaulois ,
car dans la religion Druidique , le fétichisme resta
toujours la croyance des classes ignorantes du peuple, et les chrétiens ne pouvant le détruire entièrement, ils y substituèrent la notion abstraite de saints ou de divinités réglant
leur cours.
Toutes ces fontaines à l'exception de celle de Sainte-Reine, sont
aujourd'hui dépouillées du prestige de leur ancienne consécration, elles ne sont plus connues que par les habitants et ceux des villages voisins et encore ! je ne suis même pas certaine qu'ils en
connaissent l'origine.
L'oubli dans lequel elles sont tombées, provient de leur isolement,
tandis que l'antique renommée et l'affluence annuelle qui se porte à celle de Sainte-Reine, sont liées aux plus grands souvenirs des temps anciens et à sa position
sur le flanc du Mont-Auxois au sommet duquel était bâtie Alise, cette sublime cité des Mandubes et l'une des forteresses les plus
renommées de la Gaule ; car elles ne peuvent avoir pour cause unique, la Vierge martyre , patronne de la Fontaine celte
,
Sainte-Reine n'en a été que l'étendard nouveau celui du druidisme
étant proscrit. On doit donc considérer le culte rendu à Sainte-Reine comme un autel collectif du culte druidique avec le nouveau culte catholique ayant le double caractère politique et religieux ; car les traditions nationales et surtout
les souvenirs héroïques du siège d'Alise, rappelaient sans cesse aux Gaulois la grande existence de cette cité avant la conquête et son noble rôle
pendant la lutte ; c'était en un mot un foyer où venaient se ranimer l'espérance des patriotes et leur haine contre
l'étranger.
Lorsque cette grande conception politique et religieuse eût perdu
son but primitif, les faits historiques et traditionnels, sur lesquels reposaient la popularité des pèlerinages furent oubliés et négligés, et, alors Sainte-Reine a elleseule reçu les hommages
des descendants de la Gaule , quoiqu'on eût conservé dans les cérémonies annuelles les allégories qui pouvaient entretenir la haine du nom romain et dans lesquelles Sainte-Reine représentait la
Gaule asservie.
En l'absence de l'idée morale qui avait présidé à la consécration
de la fontaine, les uns n'attribuèrent qu'aux miracles de la Vierge, la popularité, dont elle jouissait, de-là , cette multitude de petits écrits religieux qui parurent dans les XVI e XVII e et
XVIII e siècles , ainsi que les divers inventaires des reliques de Sainte-Reine, ordonnés par des évoques et faits par des médecins à la même époque. D'autres, au contraire , dominés par des
idées plus matérielles, voyaient que laFontaine et la Vierge martyre étaient confondues dans les hommages des pèlerins. Cette dernière n'étant considérée dans leur esprit que comme le
corollaire de la fontaine dont elle réglait le cours
qu'elle protégeait par son martyre et crurent à une Vertu médicale et spéciale de ces eaux